De nombreuses personnes sont passionnées par les fleurs et les plantes. Il existe aujourd’hui plusieurs spécialistes dans ce domaine comme les floriculteurs. Si vous souhaitez en savoir plus sur ce métier et son impact sur l’environnement, nous vous invitons à lire cet article.
Qu’est-ce qu’un horticulteur?
La floriculture est considérée comme une discipline importante dans le monde du jardinage professionnel et amateur. Un floriculteur s’occupe principalement de la culture de plantes qui produisent des fleurs. Il s’agit essentiellement de la culture de plantes à fleurs, de plantes ornementales ou de jardins paysagers floraux. Certaines de ces plantes à fleurs sont beaucoup plus cultivées que d’autres, telles que :
– buissons de roses; – les tulipes ; – géraniums; – Le cosmos.
Un floriculteur développe également de nouvelles variétés de fleurs et améliore les plantes en créant des cultures. Généralement, l’activité du floriculteur se déroule en plein air ou sous serre, car il produira principalement des fleurs coupées ou des plantes herbacées. Les plantes de floriculture, comme les oignons et les tubercules, ont la particularité d’être des produits industriels, surtout lorsqu’elles sont cultivées en grande quantité.
Cependant, cette activité commence à s’éloigner de l’esprit artisanal, voulant principalement produire et cultiver à des fins commerciales. Certaines pratiques ne sont pas vraiment pro-nature. Les techniques de plantation et de récolte ont beaucoup évolué ces dernières années, il est désormais possible de prolonger, d’avancer ou de retarder la production de certains végétaux. Ces méthodes affectent la période de floraison de certaines plantes à fleurs, et ce tout au long de l’année.
Le jardinage ne tient compte que du climat, car il est limité aux variations saisonnières, tandis que la floriculture peut influencer la floraison.
Quelle formation suivre pour devenir horticulteur?
Pour devenir floriculteur, vous pouvez suivre une formation professionnelle après la 5e dans le domaine des plantes ornementales, de la floriculture ou de la pépinière. Vous pouvez même monter un projet professionnel de 3ème et 4ème classe. Après la 3ème vous pourrez suivre une formation et obtenir un CAP aux métiers de l’agriculture. Ensuite il faudra choisir la 2e pro productions horticoles et un bac dans la même filière. Dans le cadre du bac production horticole, vous pouvez obtenir un CAP fleuriste en candidat libre. Sinon, si vous êtes en terminale ou en 2ème générale, vous pouvez également passer un bac STAV agronomie et environnement technologique ou un bac général série S.
Si vous préférez suivre cette formation au cours de vos études supérieures, vous pouvez suivre un BTS en production horticole ou un BTS technico-commercial option plantes ornementales ou mieux encore, obtenir une licence en commerce.
De plus, il est important d’avoir certaines compétences pour pouvoir faire le travail d’un horticulteur. Sa fonction principale est de cultiver, récolter et conserver les plantes vertes et les plantes à fleurs. Ces derniers doivent également prendre soin de leurs plantes de manière préventive et quotidienne. Cette pratique demande beaucoup de résistance physique et une grande minutie, elle implique des opérations répétitives et saisonnières.
Quel est l’impact de la floriculture sur l’environnement?
La floriculture est une pratique qui présente des avantages et des inconvénients sur l’environnement. En effet, le principal avantage de la floriculture est qu’elle a permis de préserver des espèces rares comme les orchidées. C’est aussi une source d’emplois dans les pays tropicaux en développement.
D’autre part, le négatif dans la pratique de la floriculture est, tout d’abord, l’utilisation de pesticides et de produits chimiques. Ceux-ci auront un impact négatif sur l’environnement et les producteurs de fleurs à l’avenir. Ainsi, la propagation de certaines espèces végétales entraîne une perte de biodiversité, une contamination génétique, la mortalité des abeilles et des papillons et autres insectes. Tout cela a un impact sérieux sur l’environnement, même l’éclairage des serres contribue à la pollution lumineuse.
Cependant, plusieurs entreprises de fruits et légumes ont recours à la lutte biologique intégrée pour éviter ces conséquences fâcheuses. Ainsi, ces derniers utilisent des insectes prédateurs contre les pucerons. Ces insectes qu’ils utilisent limitent considérablement l’utilisation de nombreux produits chimiques utilisés par les floriculteurs.